Concernant les gens dont la vie est ruinée à cause d'un ou plusieurs tweets, faut prendre en compte le facteur de la célébrité. Un random sans abonné qui écrit une connerie, ça aura pas d'impact. Quelqu'un de connu avec 5 millions d'abonnés, ça sera différent.
D'ailleurs Fibre a un peu raison quand il dit qu'au début Twitter était une sorte de safe space et qu'on pouvait dire un peu tout et n'importe quoi, entre early adopters. Aujourd'hui, le média a changé, et un mec comme James Gunn se fait dégager pour des tweets écrits en 2008-2009 qu'il n'aurait sûrement jamais posté aujourd'hui.
Ca pourrait être drôle de revoir la gueule des messages/photos Facebook de 2004-2005 des étudiants de Harvard, Yale, Stanford, Columbia... qui doivent avoir aujourd'hui des postes importants. Ça les mettrait sûrement dans l'embarras. Même média, mais plus la même utilisation et les mêmes mœurs.
Pour moi, si c'est sur internet, y'a que l'anonymat qui peut garantir le côté safe. Parce qu'on pourra toujours récupérer les trucs écrits sur n'importe quel espace pour les relayer ailleurs, les sortir de leur contexte etc...
Et finalement, ce nom de "safe space", c'est un peu du bullshit. Ca ressemble tout simplement à ce qu'on appelle la sphère privée, en opposition à la sphère publique.