Surtout ce qui se pose, c'est la définition de la postérité, est ce que c'est un "consensus social" ou est ce que c'est la disruption. Le fait de pouvoir cliquer sur publish, et d'émerger en ligne est clairement une affaire de consensus. Or, Hemingway, que cite @Misspress , n'était pas l'objet d'un consensus à ses début. C'est un éditeur, qui décide de publier son premier roman.
Il y a donc une différence entre Cyprien, qui émerge par le consensus que font ses vidéos, et Picasso, qui a galéré avant de rencontrer des mécènes. Pour ces artistes qui passent la postérité, le consensus s'élabore lentement, et ce ne sont pas eux qui sont disruptifs, mais leurs éditeurs, leurs mécènes, leurs galeristes.
En passant, je suis assez d'accord avec @Daz , qui rappelle le postérité se construit aussi par l'oubli. 1982 : si on retient Michael Jackson et Thriller, on a par contre oublié Kate Bush, Roxy Music, Elvis Costello & The Attractions, Rush, bref, tout plein de gens inconnus (en tout cas je les connais pas) qui ont fait parti du top 100 de l'année 82 (allez voar, je suis sûr qu'il y en a plein que vous connaissez pas mais si vous êtes des membres de qualiter.
Et je ne sais pas qui a eu l'idée de mettre l'éditeur de texte du forum en markdown, mais c'est cool [edit : je crois que c'est @Daz]. Bisou à lui.